2018 est morte, vive 2019 !
C'est une tradition pour le FCPC de commencer les nouvelles années par une défaite. Il faut dire que le retour aux affaires après un copieux mois de raclettes, soirées festives et graissage d’embonpoint n'aide en général pas à galoper sur un terrain de football. L'avantage en cette nouvelle année, c'est que le court déplacement des Poteaux-Carrés les amenait chez les Canonniers, sur le petit terrain des Frères Grail, où il est moins besoin de courir que sur les grandes surfaces de la vallée du Gier.
Pour autant, l'effectif restait toujours assez limité en ce mois de janvier et, privé de son duo d'attaquants habituels, Tom alignait un inédit duo Quentin-Landry en pointe, épaulé par Jordan.

Est-ce la honte du revers face à SEV1 en décembre ou l'envie de suivre ses bonnes résolutions ? Toujours est-il que le FCPC attaquait pied au plancher, profitant de sa défense à 3 (Pierre-César-Thib) pour presser haut et ouvrir la marque grâce à un ballon repoussé par le gardien et repris de près par Seb. Les Canonniers cherchaient à revenir dans le match mais maladroits ou contrecarrés par la vigoureuse défense des Bleus, ils ne mettaient pas Luc en grand danger. C'est au contraire eux qui allaient se faire surprendre: un bon pressing, un ballon (très) mal renvoyé par le gardien et Quentin n'avait plus qu'à ajuster le gardien à 10 mètres.
Bien sûr vexés, les locaux retrouvaient immédiatement de l'allant, butant d'abord sur Luc, puis obtenant un penalty logique, que le buteur local envoyait hors-cadre. Malheureusement, dans la foulée, le même joueur passait toute la défense en revue pour nettoyer la lucarne du FCPC.

Et la seconde période commençait aussi mal avec une égalisation d'emblée sur corner. Mais les Poteaux-Carrés ont de la ressource et Jordan, bien lancé par Tom, filait en solitaire pour redonner l'avantage aux siens. Un avantage qui allait être préservé un bon quart d'heure avant que ne se produise le fait de jeu de la rencontre: un penalty généreux accordé par l'arbitre local, lequel oubliait de siffler une main jaune puis laissait un avantage hors-surface aux siens avant de finalement décider de ne pas revenir sur cet avantage pour siffler un penalty. Dur à avaler, autant que l'imparable égalisation mais les Bleus avaient à cœur de décrocher au moins le nul.
Ce ne sera finalement pas le cas après un 4e but marqué tout en force, une nouvelle fois dans la lucarne opposée de Luc, impuissant. Cette fois, les Poteaux-Carrés n'ont pas gagné non plus, mais ils n'ont pas déçu...

Quand Morgan récupéra un ballon transmis par Alexis et se présenta devant le gardien de but de Lorette pour le crucifier, la partie était déjà bien avancée et le FCPC répondait ainsi au but marqué par l'AFC un peu plus tôt en un contre un. Le score était donc de 1-1 sur cette deuxième mi-temps.
Seulement voilà...

Entre temps, une première période avait eu lieu et celle-ci avait déjà réglé le sort du match: battu d'entrée de jeu par sa propre erreur et un ballon glissant, Luic avait dû s'incliner à 3 autres reprises avant la pause, ne parvenant à stopper le cuir qu'une seule fois. Et se faisant crucifier les autres.
Cueillis à froid après l'ouverture du score, les Poteaux-Carrés avaient pourtant immédiatement relevé la tête et offert un jeu égal à leurs adversaires. La partie se déroulait tranquillement jusqu'à la demi-heure de jeu et le deuxième but d'AFC, qui concluait une perte de balle assassine et un contre bien mené. A partir de là, le jeu du FCPC se délita.

Deux nouveaux buts sur des centres repris victorieusement au pied plus tard, les Bleus accusaient le coup. La pause n'y changea rien: les hommes de Tom n'étaient que l'ombre d'eux-mêmes et l'AFC ne devait de ne marquer qu'un but à leur seule maladresse. Une barre transversale, quelques duels manqués, des frappes hors-cadre, des passes mal inspirées dans la surface... Tel était le bilan des locaux qui heureusement pour eux, avaient fait le boulot depuis longtemps.
Les Poteaux-Carrés sauvèrent donc l'honneur en fin de match mais sans jamais offrir un visage rassurant à leurs (peu nombreux) supporters. Il n'y a plus qu'à faire le dos rond, reporter la faute sur les (nombreux) absents et attendre le déplacement à Villars pour le duel choc du bas de tableau lundi prochain...